Bora Bora, je n'en revenais toujours pas d'être là. J'avais hâte de nager avec les poissons dans le magnifique lagon, de visiter l'île, de déguster à leurs plats traditionnels mais pour ce 2ème jour -maintenant que je me suis bien mise dans le bain- je m'étais inscrite à une randonnée, afin de découvrir la beauté du Mont Pahia mais qui aurait cru que je me retrouverai avec mon ex et celui qui avait empêcher à mon ex de casser la figure à Carter. Je sentais que je n'allai pas aussi bien profiter de cette activités en fin de compte. Quoique, je m'étais trompée en fait. J'étais tellement occupée à parler avec Charlie et observer Roberto que je ne m'étais rendue compte de rien jusqu'à ce que je relève la tête que je me rende compte qu'une grande partie du groupe ainsi que le guide n'étaient plus là. Il ne manquait plus que ça ! Ils ont tous disparu ! Devais-je commencer à faire ma crise de panique maintenant ou devrais-je leur faire la surprise un peu plus tard ?

Bora Bora, le pied pour des vacances. Cette île si magnifique qui regorge plein de secret. Dès mon arrivée je ne faisais que tout admirer et prendre énormément de photo. Je voulais graver tout dans ma mémoire et en photo pour ne vraiment rien oublier, comme cela je pourrais montrer toutes mes photos à mon fils et lui montrer que sa maman avait passé des vacances de rêve. Il y avait tellement de choses à faire, que je me dis que pouvais pas tout faire en une journée. Je décidai donc aujourd'hui d'aller faire une randonnée sur le mont Pahia. Le plus beau est un des plus grands. À chaque fois je prenais des photos, là je venais de me concentrer sur les photos en oublier le reste juste pour la vue qu'on peut avoir. Je me retournai alors pour faire face à tout le groupe et je vis qu'on était plus que cinq. "- Oh mon Dieu, c'est quoi ce chantier." Plus de guide et que cinq personnes. Ne serait-ce pas le moment de paniquer ?

Une seule envie, rien qu'une, rentrer à l'hôtel. Je savais que cette randonnée me permettrait d'en avoir pleins la vue mais également de me dépenser mais être là avec Athenaïs et ce mec qui nous avait séparé Carter et moi sur la plage, c'était insupportable. Ils avaient l'air d'être de super amis à présent. Je me demandais ce qu'ils pouvaient bien se dire, c'est d'ailleurs en penser à cela que je ne me rendis même pas compte que nous n'étions plus que 5. Athéna semblait pour le moment très calme, ce qui n'est habituellement pas son cas dans ce genre de situation. Le mec avec elle ne disait pas un seul mot et les deux autres femmes semblaient perdues, tout comme moi d'ailleurs. Nous avions seulement deux options. Monter et essayer de retrouver le reste du groupe ou alors redescendre mais comment ? « On se calme ! On monte pour trouver le groupe ou alors on redescends mais on ne peut pas rester ici ! ». Bah oui ! Où est l'intérêt de rester là ? Qui nous dit qu'en redescendant, ils passeraient par là ?

Je devais très certainement tenir ça de ma mère mais je me mis à paniquer subitement. Je m'asseyais sur le sol ne regardant plus personne autour de moi. Leurs voix résonnaient dans ma tête mais je ne comprenais pas vraiment ce qu'ils me disaient. Ils voulaient descendre, remonter mais pour aller où ? Nous ne sommes pas à Newcastle ici, on risquait surtout de se perdre d'avantages et de dormir sur cette montagne comme 5 idiots. Inspire ... Expire ... Je ne cessai de me répéter cela pour ne pas paniquer totalement et perdre tout mes moyens.

Bloquer sur une montagne, voilà bien ma veine, pourquoi ai-je voulu venir ici, alors que j'ai le vertige. Bien sûr pendant que je prenais les photos cela ne se remarquer pas tout, car je regarder en face de moi, mais là devoir regarder en bas de la montagne devenais une sorte d'envie pour vérifier la hauteur, mais je ne pouvais me le permettre pour le reste du groupe. Je vis alors qu'Athénaïs commencer à panique, comme la plupart d'entre nous je présume et moi au moment où son parler de descendre la montagne, là non désolé, mais cela se fera sans moi. "- Non, merci pour descendre cette montagne, surtout que je sais par vous, mais moi je ne me souviens pas du chemin qu'on a emprunté pour monter jusqu'ici." Oui ma décision était sûr, je ne pouvais pas descendre cette montagne, cela voudrait dire regarder en bas et tant pis si je devrais rester ici seule, mais je ne descendrais pas.

Je venais de poser une question mais je ne me concentrais plus sur les réponses car très rapidement, Athena se posa sur le sol. Elle commençait à paniquer et je la connaissais parfaitement, elle risquait d'hurler ou de faire un malaise et je ne voulais pas que l'un des deux arrive alors je m'approcha d'elle afin de m'asseoir également sur le sol. Je la pris dans mes bras pour tenter de la rassurer du mieux que je le pouvais, comme je le faisais avant dans des situations comme celle-là même sentimentalement, ce n'était pas évident aujourd'hui car j'étais toujours en colère après ce qu'elle m'avait fait. Je murmurai au creux de son oreille, « C'est pas une montagne de rien du tout qui aura le dessus sur nous après tout ce qu'on a pu traverser, on va sortir de là, t'en fait pas ! ». Je riais mais c'était nerveux et c'était surtout pour qu'elle ne lise pas l'incertitude qui m'envahissait lentement.

J'étais toujours assise par terre à tenter de me calmer et si on m'avait dit depuis cette soirée à la plage que Roberto aurait toujours la force d'être aussi proche de moi, je n'y aurai jamais cru et je pense que j'aurai giflé celui qui m'aurait dit ça, pensant à une mauvaise blague. Et pourtant, c'était vrai. Il s'était assit à côté de moi avant de me prendre dans ses bras. Il essayait de me calmer et rien que d'entendre ce qu'il me disait, ça m'apaisait. Je ne m'y attendais pas. Je relevais la tête vers lui, Et si on s'en sort pas ? On est quand même très haut ! Le fait qu'il se montre proche comme ça m'apaisait certes mais ça ne m'enlevait pas toute ces idées noires de la tête.

Elle avait l'air de s'être instantanément calmée et ça me faisait plaisir de voir ça, par contre, elle gardait toujours ses petites inquiétudes que je préférais balayer d'un revers de la main, « Dis-toi juste qu'on va s'en sortir et qu'on est là pour s'entraider les uns les autres ! Je reviens ! ». Je déposais un rapide baiser sur son front avant de la lâcher et de me lever. Il fallait que je marche, que je regarde un peu ce qu'il y avait autour de nous car en restant planté là, on allait pas vraiment s'en sortir. Qui sait quand aurait lieu la prochaine randonnée et surtout, qui sait si les prochains randonneurs passeraient pas ce chemin là ? Il est vrai que je me posais également tout un tas de questions mais je préférais ne rien montrer.

Descendre ? Et puis quoi encore, si on descend je serais obligé de regarder en bas donc non merci. Une demoiselle nous dit alors de monter. Monter ? Oui pourquoi pas, ça nous fait regarder le ciel donc par obliger à regarder en bas. "- Monter, ça me va, mais on ne sait pas quel chemin le guide à prit." Oui je suis pessimiste jusqu'au bout des ongles. Je sais très bien qu'Athénaïs faisait une crise d'angoisse, mais je ne sais pas douter comment je pourrais la rassurer dans cette situation, sachant que je sais par moi-même comment faire et surtout comment je fais pour rester zen. J'avoue que je pense à mon fils, je n'ai qu'une envie c'est de rentrée à Newcastle pour le revoir et le serait fort dans mes bras.

Je levais la tête quand Roberto s'en alla. Il fallait que je vois ce qui se passe autour de moi. Ils faisaient chacun leurs affaires de leur côté alors que dans ce genre de situation, il ne fallait pas que l'on se sépare. C'était du grand n'importe quoi. On se croirait dans une compétition, du style "que le meilleur l'emporte", des conneries moi je dis. Charlie reviens ! Avec tout ces arbres, ces branches, cette végétation, on ne le voyait déjà presque plus. Je me leva et couru après lui pour qu'il n'aille pas plus loin. J'attrapa sa main avant de me placer devant lui, Tu peux m'expliquer où tu vas tout seul ? Je sais pas ce qu'ils cherchaient à prouver ces deux hommes en partant chacun de leur côté mais ça allait plus empirer notre cas que l'améliorer, aucun doute là-dessus.

A ne vouloir en faire qu'à sa tête, il venait justement de la blesser. Je m'approcha rapidement de lui et me mit à son hauteur afin de regarder sa tête, Tu saignes Charlie ! A vouloir monter, regarde ce qui t'es arrivé ! Je cherchais quelques choses à mettre sur sa plaie mais je ne trouvais absolument rien et une seule idée me vint en tête, retirer mon haut et c'est ce que je fis. J'avais mon haut de maillot de bain de toute façon. J'enroulais mon tee-shirt avant de le déposer sur la plaie de Charlie tout en tournant ma tête, j'appela le reste du groupe à nous rejoindre à l'endroit où nous nous trouvions tout les deux, Roberto, Rubis et l'autre femme, venez ! Bon, désolée mais je ne connaissais pas le prénom de l'autre femme à ce moment là alors je ne pus l'appeler autrement, même si j'avais horreur d'appeler les gens aussi "vulgairement" si on peut dire ça comme ça. Bref, en attendant qu'ils arrivent, je me concentra de nouveau sur Charlie, Tu n'as pas trop mal ? Tu n'as pas la vision brouillée ni autre chose de ce style là ? Je me débrouille comme je peux hein, je ne suis pas médecin ...

J'entendis des hurlements mais je ne compris pas un seul mot. Je reconnus la voix d'Athenaïs et aussitôt j'accourus vers là où elle se trouvait au départ. Mais il n'y avait que les deux jeunes femmes. L'autre homme et Athenaïs n'étaient plus là. J'entendis à nouveau la voix de la blondinette poser une question mais ne connaissant pas le contexte, je ne la comprenait pas. Je me retournas vers les deux femmes, « Allons les retrouver ! ». Je commença à monter et il ne me fallut même pas 5 secondes pour les trouver. Ils n'étaient pas allé bien loin. Par contre, le haut d'Athena avait l'air d'être allé très loin lui... Ah bah non, il se trouvait dans sa main, « Qu'est-ce qu'il a ? ». Je lançais ça sur un air assez "je m'en foutiste". J'étais surtout concentré sur le fait que mon ex ne portait pas de haut devant cet homme, comme si de rien n'était. Bon, elle n'était pas nue non plus, mais tout de même.

L'ascension d'une montagne, voilà le but de la journée, mais qui aurait cru qu'on se retrouver bloqué en plein milieu de nulle part, justes 5 personnes sur quarante et plus de guides. Non, mais vraiment revenu sur la terre ferme je vous jure que j'irais me plaindre à l'organisateur de cette farce. Enfin pour le moment j'étais surtout en train de paniquer, parce que je sais par vous, mais moi j'ai le vertige et être bloqué au milieu de nulle part cela me fou les boules. Un des jeunes hommes commencé alors à vouloir monter, Athée alla le retenir, pendant que sont restés tous les trois. Jusqu'à ce que Athée nous appelle, je ne cherchai pas à comprendre personnellement et allai les rejoindre. "Qu'est qui ce passe ?" J'entendis alors Athée parlé au garçon et là je compris tout, il s'était casser la figure en voulant monter. En comprenant sa je dis alors. "- Pour le moment il ne faut surtout pas que tu bouges, tu as peut-être l'impression d'aller très bien, ou pas, je sais pas, mais il faut que tu restes au moins cinq minutes sans bouger et respirer profondément." Je n'ai peut-être pas de notion non plus en médecine, mais j'ai appris sa a forcer de tomber de tabourets ou autres à cause de mon vertige à la noix.

Roberto et les deux femmes arrivèrent quelques minutes après que je les ai appelés. Roberto me demanda ce que Roberto avait mais je voyais bien que ça ne l'intéressait pas plus que ça Il s'est blessé ! Rubis s'approcha de nous, commençant à prodiguer ses précieux conseils à Charlie mais il n'écouta pas, d'ailleurs il n'écoutait personne et apparemment, il n'avait qu'une envie, monter. Mais il n'avait pas l'air de comprendre que ce n'était absolument pas le moment là. Je m'approcha de son oreille quand il fut assis afin d'y murmurer quelques choses, j'étais sûre qu'il entendrait et que les autres non, Je n'irai nulle part tant que tu n'iras pas mieux ! Je continuais avec mon tee-shirt sur sa plaie, espérant tout de même qu'il arrêterait bientôt de saigner. Il ne fallait pas non plus qu'il se vide de son sang, même si la plaie n'était pas énorme.